LEE BO RAM ♕ ft. kim hyunA *4minute*

Boram est une personne assez simple à comprendre. Ce n'est pas une personne très méchante, ni lunatique. Mais c'est une personne particulièrement vulgaire; Peut être est-ce parce qu'elle n'a pas été élevée en Corée, mais elle a tendance à toujours lancer des insultes. Qu'elles soient personnelles ou générales d'ailleurs, mais il suffit d'un ' m*rde ' pour en étonné plus d'un : et elle le sait. Et pourtant, elle ne veut pas changer. Elle n'a pas envie de se faire un petit pot à côté du lit, et y jeter 10 wons dès qu'elle lance un juron. Parce qu'elle aime le faire : ça la détend. La jeune femme n'est pas une personne de très réfléchie, loins de là, elle fait tout au talent : que ce soit les décisions les plus importantes de sa vies comme les plus idiotes. Elle a décidé de quitter l'école sur un coup de tête, et en est particulièrement triste. Elle le sait que c'est un gros défaut, et celui ci, elle aimerait bien le changer, mais elle n'y arrive pas : c'est bien trop difficile de réfléchir, se se compliquer la donne alors qu'on peut tout simplement tout mettre sur le dos de l’instinct naturel. Parce que notre jeune fille est une tigresse : une vrai ! Il ne faut pas l'approcher de trop, ne pas l'impliquer dans des évènement qu'elle n'a pas envie, ne surtout pas la chercher, et éviter de l'insulter : car elle a tendance à bien aimer ses points. Et si la violence n'est pas faite pour les jolies filles comme elle, elle se transformerait en homme : parce que ça, c'est encore un défaut qu'elle ne voudrait jamais laisser de côté. Elle est fière de pouvoir se défendre devant des hommes trop insister, et par la force, pourquoi une femme ne pourrait pas le faire aussi ? Ce n'est pas qu'elle est féministe non plus, elle n'est pas du genre à aller dans les extrêmes, mais elle n'aime pas qu'on dise des généralités. Sur une personne ou sur un groupe de personne. Et si il y a bien une autre chose pour laquelle elle pourrait facilement s'énerver, c'est les personnes l'incluant dans un groupe sans la connaître, ou qui se fait des idées sur elle rien qu'en la voyant : devant ça, elle n'a qu'une réaction possible : l'insulte, puis les mains. Car même si elle peut insulter les gens, il ne faut pas que les autres l'insultes elle : c'est peut être idiot dit comme ça, mais elle a horreur qu'on lui manque de respect. Mais bien qu'elle soit particulièrement dure à vivre sur ces points là, elle ne possède pas que des défauts, loin de là. C'est une personne toujours là quand un de ses amis a un problème, quel qu'il soit : il y a des fois ou elle tolère qu'on la regarde de travers, qu'on lui lance une petite insulte ou quand on la pousse sans s'excuser, mais si quelqu'un ose faire ça à un de ses amis, c'est pire que tout. Car ses amis, c'est un peu toute sa vie, sa famille. Et la personne osant faire une chose désagréable à un de ces fameux amis, il vaut mieux qu'il ai prévu une bonne assurance. D'ailleurs, elle a beaucoup d'amis, car malgré son panel de défaut, elle a un mal fou à détester une personne. Elle peut lui lancer des pics, le voir comme un parasite sur son chemin, mais jamais plus : elle n'a jamais eu de véritable ennemi, qu'elle voudrait éliminer, pousser dans un ravin après un simple regard : non... elle préfère rester proche de ses amis et ne pas faire attention aux autres personnes. Comme je l'ai écrit au dessus, Boram aime l'argent, mais elle n'est pas assez avare pour le garder au fond d'une malle et regarder sa fortune augmentée encore et encore : d'un côté, ce serait peut être plus positif pour elle que négatif, parce que c'est une éternelle dépensière : dès qu'elle possède sa paye et qu'elle a payé son loyer, elle va en ville acheter tout ce qu'elle trouve, elle se paye un cinéma, offre des cadeaux à ses amis, à sa grand mère, s’achète des nouveaux habits et les derniers CDs de ses artistes favoris. Oui, vous l'avez compris : la jeune fille est bien plus cigale que fourmi. Et pourtant, elle travaille, et durement. Quand elle n'est pas dans le bar où elle fait serveuse, qu'elle ne danse pas ni ne chante, elle travaille sur des nouvelles chansons ou des nouvelles danses : dans sa chambre, bien que ce soit tout petit, dans la cage d'ascenseur, bref partout. Même si l'endroit est petit : car elle est généralement motivée. Quand elle commence un projet; jamais elle ne le laisserait tomber, même si ce projet coûte les yeux de la tête, qu'il semble impossible, qu'il faut travailler jour et nuit dessus, jamais elle ne le laisserait tomber. Boram a la langue bien pendue aussi : elle aime ragotter sur ce sujet ou celui ci, parler de la dernière prestation qu'elle a eu, se moquer du dernier client qu'elle a servie, ou simplement parler de la pluie ou du beau temps : elle a toujours quelque chose à dire, et c'est particulièrement fastidieux pour elle de se taire. Ce n'est d'ailleurs pas qu'elle ne voudrait pas devenir un poil plus muette qu'elle l'est, un poil plus timide, mais c'est qu'elle n'y arrive pas : elle a toujours quelque chose à raconter. D'ailleurs, elle aime les histoires drôles, mais quand ce sont les autres qui les disent : parce que même si elle est bon public, elle le sait très bien, son humour est vraiment a désiré. Il est totalement nul. C'est le genre de personne à faire une vanne idiote et a rigolé seule, alors que les autres la regarde avec un air désolé.
Pour en conclure, Boram est une personne violente et brusque, avec des réaction exagérée et impulsives. Elle tiens beaucoup à ses amis et pourrait tout donner pour eux, elle est très dépensière et plutôt généreuse, elle est particulièrement motivée et calme quand elle travaille sur un projet qui lui tiens à coeur. Elle est bavarde mais possède un sens de l'humour dépassé et est incapable de se faire de réels ennemis.

Lee Bo Ram est loin de s'aimer particulièrement : elle n'a pas peur de cracher sur son propre corps ou son propre visage, malgré ce que les gens pensent. Elle se pense souillée par son travail : elle ne travaille pas dans un bar à prostituée non, mais elle voit sans cesse des hommes regarder ses lèvres, ses longues jambes ou autre...mais il faut travailler pour gagner de l'argent et payer son loyer à la fin du mois, c'est comme ça. Mais elle ne gagne pas son pauvre argent que par ce bar : elle chante et danse dans d'autres enseignes, souvent des bars oui... mais c'est pour devenir artiste. Elle chante beaucoup et pense que ça vie se résume à ça : la danse et le chant. Elle aime qu'on la regarde, que ce soit positif ou négatif et qu'on la complimente sur ses performances. Elle aime aussi faire les boutiques, et quand elle commence elle ne peut pas s'arrêter : c'est pour cela qu'elle évite au maximum d'aller en ville pour le shopping. Elle achète beaucoup de choses très 'filles' et très 'sexy'. Elle aime tout ce qui est un peu ' bling bling ' qui peut donner l'impression d'être riche, comme des gros colliers ou des chaines en or plaqué. Elle aime donc gaspiller son argent, bien qu'elle sait très bien qu'il ne faut pas le faire. C'est une maniaque de la propreté : quand on entre chez elle, il faut ôter ses chaussures, n'importe quelles soient vos habitudes, ne surtout pas mélanger les éponges, ni les torchon, faire attention où l'on marche et surtout ne pas manger autre part qu'au dessus de la table. Elle fait le ménage presque tous les soirs, et a une peur bleue de se faire mal : c'est ce qui la stresse le plus dans les bars, la saleté. Elle est du genre à préférer qu'on couche avec elle que de s'éterniser longtemps pour rien à faire du gnagna ' je t'aime ' etc... Elle a horreur des hommes qui après avoir vécu avec une femme et prouvé leurs sentiments mainte et mainte fois, lâche leur compagne. Elle a horreur des ambiances romantiques. Elle aime les hommes franc, plus beaux que mignons, et qui partage ses sentiments au sujet de la musique. Bo Ram ne fait pas d'études et est un peu déçue d'avoir finalement prit cette décision...Elle pense qu'elle aurait dû s'inscrire dans une école de danse ou de chant, histoire d'avoir des qualifications. La jeune femme émet des petits sons, quand elle est étonnée, triste ou quand elle s'ennuie, qui a la manie d'étonner les gens : certains se demandent même si leurs portables n'ont pas de soucis. La jeune Boram est laïque, ça fait bien longtemps qu'elle a arrêté de croire en dieu, elle pense que s'il y en avait un sur terre il écouterait ses voeux et réduirait la misère qui s'étend sur le continent où elle est née. Elle est très touchée lorsqu'elle croise un mendiant ou une personne pauvre, et a tendance à pleurer...pas de dégoût envers ces personnes, mais envers la société. Elle voudrait bannir du monde cette société capitaliste et aller dans un pays communiste...mais elle n'a pas voulu aller en corée du nord... parce qu'au final, une société capitaliste est peut être un peu moins...dangereuse ? Elle déteste quand il fait mauvais, elle a horreur de la pluie, mais aime bien la neige. Elle aime beaucoup le soleil également. Elle n'est pas très sensitive aux températures, elle pourrait aussi bien venir en petite jupe dans la neige, sans collants où s'habiller avec une grosse veste en plein été. Elle a besoin de beaucoup boire, et du coup de passer assez souvent aux toilettes...quand elle stresse, elle se ronge les peaux autour des ongles. Elle n'a jamais regardée de films érotiques sur internet, mais quand on lui demande si oui ou non, elle dit oui, pour faire comme si. Elle aime lire des magasines dans son lit. Elle voudrait doubler un personnage d'un dessin animé un jour, le méchant si possible ( c'est tellement plus rigolo. ) Elle ne veut plus entendre parler de sa famille, excepté sa grand mère, qui est presque tout ce qui lui reste : elle l’appelle presque tous les jours, et fond en larmes assez souvent derrière le combiné. Lorsqu'elle est au téléphone et qu'elle pleure, elle dit que c'est parce qu'elle s'est butée dans une porte. Quand une nouvelle chanson d'un groupe qu'elle aime sort, elle l'écoute sans cesse pendant un mois, puis elle l'énerve tellement qu'elle arrête de l'écouter et la trouve totalement monotone. Elle aurait bien aimé apprendre à jouer un instrument de musique comme la guitare ou le piano, mais n'a jamais eu ni le temps, ni l'argent pour prendre des cours et les suivre. Elle a adopté un serpent et un lézard il y a pas longtemps : elle n'aime pas les animaux à poils ou à plumes. Elle est allergique aux acariens et au pollen de bouleau ( l'arbre ). Elle a le vertige : elle l'a remarqué une fois entrée dans la plus grande grande roue de Corée du sud : elle avait tellement peur qu'elle n'osait pas regarder autre chose que le sol : il y avait d'ailleurs un joli garçon en bas. Mais c'est un secret. Depuis que les gens le savent, ils s'amusent à la faire entrer dans des grandes roues; Elle n'arrive jamais à dire non, et est toujours surprise par les même réaction : LAISSEZ MOI DESCENDRE !

Cher journal, nous sommes le 20 avril, je ne sais même plus en quelle année nous sommes. Je ne les comptes plus, je ne les fête plus. Hier, j'ai un ami qui m'a donné ce carnet, en me disant de le remplir et d'écrire ma vie dedans. Il parait que c'est agréable, que ça nous calme et que grâce à ça on peut comprendre nos problèmes. Personnellement, je n'y crois pas. Mais j'ai quand même décidée d'écrire. Parce qu'il pleut, parce que je ne veux pas sortir, et que je l'ai promis. Mais, par quoi commencer ? Par le commencement tu vas me dire...tu as raison. Je vais vous parler de ma famille alors.
Dans ma famille, il y a une longue tradition, mes ancêtres les plus anciens l'ont toujours respectés : les enfants doivent tous naître à Séoul, et moi j'étais la première de la lignée à ne pas avoir respecté la tradition. Déjà ça commençait mal avec les relations familiales...Et j'ai payée. A part ma grand mère et mon père ( et ma mère aussi à l'époque ) personne ne voulait entendre parler de ma petite personne : c'était peut être injuste, mais je devais faire avec, et je ne m'en suis jamais préoccupée. ) Moi, j'étais née en Arique : c'était à cause de mon père tout ça en fait ! Lui, il est médecin sans frontières, et encore aujourd'hui, il va dans tous les pays qui ont besoin de lui pour s'occuper de malades ne pouvant pas se soigner à cause des prix des médicaments et des médecins. Ma mère, idiote qu'elle était et totalement sous l'emprise de l'amour l'avait suivie en Afrique. Au moins, je sais d'où je tiens mon côté maniaque : c'est elle. Mais elle c'était presque...maladif. "Boram ! Ne touche pas à ça ! " " Boram ! Il y a plein de bactéries ici !" " Boram ! Pas là je t'ai dis ! Tu tiens à avoir la grippe ?!" Oh oui, c'est qu'elle m'énervait cette femme, à toujours me dire que j'allais tomber malade pour un rien...Mais bon, c'était ma mère. Et elle m'a beaucoup appris. Elle était institutrice et donnait des cours aux jeunes filles qui n'avaient pas le droit d'aller à l'école à cause des prix. On ne vivait pas dans le luxe, mais à nous trois, cela nous suffisait totalement. Mes parents, c'étaient des vrais enfants de coeurs, et ne vivait que pour le bonheur des autres. c'est beau oui, mais bon... A l'époque, à cause des remarques de ma mère, je n'osais plus toucher à rien, je restais généralement assise, à ne rien faire et à attendre qu'elle me dise de venir avec elle. Cette femme aimait beaucoup le jardinage : c'est comme moi et la danse je dirais, une drôle de passion, qu'on arrive pas à se défaire. Mais il y a une chose pour laquelle je me suis toujours posé une question : comment cela se faisait-il qu'une femme aussi maniaque qu'elle, ayant un médecin comme époux ne pouvait pas être vaccinée contre les plus graves maladies ? Avait elle peur des aiguilles ? Où que justement le vaccin fasse des dégâts ? En fait, c'est de ne pas en avoir fait qui a fait des dégâts : elle était idiote ? Elle ne savait pas qu'il existait une maladie nommée tétanos ? C'est en jardinant qu'elle l'a attrapée : un de ses tuteurs étaient rouillés et elle se coupa. Quelques jours ensuite, la coupure était devenue bacille et malgré tous les efforts de mon père pour qu'elle aille mieux, elle mourra. Nous laissant tous les deux, hors de nous. POURQUOI ? Alors qu'elle était si maniaque...je n'arrive pas à comprendre, même aujourd'hui;
Et moi et mon père sommes retournés en Corée du sud pour les obsèques. C'est à ce moment que nous avons totalement coupé les ponts avec notre famille : celle de mon père l'ignorait pour ne pas avoir respecté la tradition alors que celle de ma mère, le tenait responsable de sa mort. Mon père était totalement déprimé, et lui aussi pensait que c'était de sa faute et qu'il devait se repentir de son mal. Il a essayé, six fois de suite de se suicider. C'est pour cela qu'on m'envoya vivre chez ma grand mère maternelle et qu'il fut isolé dans un hôpital psychiatrique pour le tenir stable. Vous l'avez désormais compris : je ne suis pas attachée à ma famille, parce qu'elle non plus ne s'est jamais attachée à moi. D'ailleurs je me demande ce qu'il se passe après la mort, et si ma mère me surveille. En tout cas, je n’espère pas, je lui ferais surement honte à écrire ça dans un journal. Mais tu sais maman, je me suis quand même bien débrouillée avec un père dépressif et une mère morte. C'est que ma grand mère m'a bien éduquée. En fait, pour tout vous dire non, elle ne m'éduquait pas, je me suis éduquée seule. Elle ne savait pas comment éduquée une personne : elle avait honte d'elle même car elle pensait aussi que c'était de sa faute si sa fille était morte. Mais elle était là elle. Et juste pour ça je suis contente de l'avoir comme mamie. Pendant toutes ses années, j'ai espérée que mon père revienne et qu'il me dise que tout était fini, qu'on rentrait en Afrique, mais depuis je ne l'ai plus jamais revue. Je ne suis jamais allée le voir à l'hôpital non plus, et ne sait même plus ce qu'il est devenu. J'ai grandis et j'ai forgée mon caractère dans la cour de l'école, entre les personnes riant parce que je n'avais ni maman ni papa, et entre celles qui pouvait me comprendre et qui étaient autour de moi : et j'ai commencée à devenir la tête de mes ' clans ', en primaire. Je ne voulais plus qu'on touche aux personnes qui étaient proches de moi : et j'utilisais la violence, encore et encore. Ma grand mère avait sans cesse des mauvais retour de ma personne, mais elle ne me grondait pas, elle me prenait dans ses bras et me disait : " tu dois pouvoir te battre, tu es grande ma petite, ne fait jamais trop confiance aux hommes ". A vrai dire, je pense que c'est parce qu'elle a appris à sa fille de faire confiance à son époux...
Mais je l'ai écoutée, je ne fais pas confiance aux hommes, et jamais je n'ai suivie de petit ami à l'autre bout du monde. La seule grosse bêtise de ma vie est d'avoir quittée l'école. Mais je ne veux pas la reprendre maintenant : car il faut que je travaille. Ma mamie ne sait pas où je travaille, elle pense que je fais un boulot respectable, mais je ne veux pas le lui dire. Je suis dans un bar, un bar pour les hommes. C'est peut être pour ça aussi que je ne leur fait plus confiance. Tous les jours, je voies des maris, aux allures respectables, venir au bar pour flirter avec des minettes ou mettre des mains aux fesses.
Ho, et cher journal, je n'ai oubliée de te dire quelque chose : j'ai été une grande star avant, adulée par mon chant et ma danse. A vrai dire, j'ai toujours beaucoup aimé ça : danser. J'ai trouvée cette passion quand mon père a été emprisonné : et oui, il fallait bien que je trouve quelque chose pour me détendre. Je roule sur l'or c'est sur...mais bon. Cela ne m’empêche pas de travailler tout de même : même dans ce bar. Et c'est pour ça que je me suis inscrite dans une croisière pour anciennes idoles : pour retrouver ma place et me montrer que je vaux mieux que tous ces hommes.
il fait beau maintenant cher journal. Je pourrais dire à mon ami que je t'ai écris, mais que je ne trouve pas ça plus décontractant que ça. En plus c'est blessant d'écrire ce que j'ai vécut quand j'étais petite. J'ai intérêt à bien te ranger, que personne en sache trop sur moi.
A la prochaine, peut être.
Boram.